La Chaire de recherche du Canada sur la question territoriale autochtone sollicite des propositions de communications pour son colloque annuel intitulé: « Les Autochtones et le colonialisme », qui se tiendra à l’Université du Québec à Montréal du 28 au 30 avril 2010. Les communications en anglais seront aussi acceptées, mais nous ne pourrons pas offrir de services de traduction simultanée.

Ce colloque se propose d’examiner les différentes manifestations de l’expérience coloniale en rapport avec les Autochtones. Nous encourageons les propositions de communication abordant cette question dans une approche historique, mais nous souhaitons aussi ouvrir le questionnement aux réalités contemporaines, que ce soit dans une perspective anthropologique, politique, juridique, économique, géographique ou même philosophique. Dans quelles mesures, par exemple, les orientations contemporaines de la politique autochtone, au Canada, mais aussi dans d’autres régions du monde (Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique...), prolongent-elles la logique coloniale, sous d’autres formes ? La jurisprudence récente relative aux Autochtones, qui représente certes un progrès dans la reconnaissance de leurs droits, ne demeure-t-elle pas profondément inscrite dans une perspective coloniale ? Comment le discours anthropologique a-t-il été marqué par le passé colonial et s’en démarque-t-il ? etc.

Conçu comme une tribune pour la relève en études autochtones, ce colloque est réservé aux « jeunes chercheurs », catégorie qui englobe ici :
- les étudiants à la maîtrise ayant complété leur mémoire ou dont les recherches sont suffisamment avancées pour en faire une présentation formelle ;
- les étudiants au doctorat ; - les stagiaires postdoctoraux ;
- les chercheurs qui ont terminé leur doctorat depuis moins de dix ans.

Les propositions de communication doivent nous être acheminées au plus tard le 15 mars par courrier électronique, à l’adresse suivante : chaire.autochtone@uqam.ca.

Les candidat(e)s prendront soin de préciser le titre de leur communication et de fournir un résumé (maximum 400 mots) qui présentera notamment la problématique centrale de la communication. Ils y joindront aussi un CV, en indiquant leur niveau de scolarité, leurs coordonnées complètes et le nom de leur directeur ou directrice de recherche dans le cas des étudiant(e)s à la maîtrise ou au doctorat. Veuillez noter que les communications devront présenter des résultats de recherche concrets et non seulement des projets de recherche.